Musées
et
parcours de mémoire
Le centre européen du résistant déporté
Lieu de mémoire et de culture, le Centre européen du résistant déporté, grand bâtiment de béton aux lignes épurées recouvert de pierres sombres, conçu par l'architecte Pierre-Louis Faloci, accueille le visiteur sur le site de l'ancien camp de concentration de Natzweiler. Inauguré le 3 novembre 2005 par le Président de la République Française, le CERD rend hommage à ceux qui, partout en Europe, ont lutté contre l’oppression. Il est le vecteur de l’histoire et de la mémoire de la déportation et de Résistances européennes.
Conçu comme un lieu d’information, de réflexion et de rencontre, le Centre européen du résistant déporté, avec ses 2000 m2 de surface d'exposition, est une introduction à la visite du camp lui-même. Erigé au-dessus de la Kartoffelkeller, cave en béton armé, construite par les déportés, le Centre européen du résistant déporté présente l’histoire des Résistances qui, dans toute l'Europe, se dressèrent contre la domination fasciste et nazie. Il montre l'implacable organisation du système concentrationnaire nazi.
CENTRE EUROPÉEN DU RÉSISTANT DÉPORTÉ
Site de l'ancien camp de Natzweiler
ONACVG Alsace
Route départementale 130
67130 Natzwilller France
+ 33 (0)3 88 47 44 67
Musée de la Résistance
et de la Déportation de Besançon
Actuellement fermé pour rénovation, le Musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon est l'un des plus importants de France.
Il conserve des collections extraordinaires, notamment un fonds d'art en déportation riche de plus de 600 petites peintures, statuettes et dessins réalisés clandestinement dans les prisons et camps de concentration du Reich.
C'est en 1971 que le premier Musée de la Résistance et de la Déportation ouvre ses portes à la Citadelle. Il est aujourd'hui engagé dans un grand projet de rénovation qui aboutira en 2023.
Le nouveau musée offrira de nouveaux espaces d'exposition temporaire et présentera également sa collection d'art en déportation, unique en Europe.
Son exposition permanente entièrement remodelé proposera, à travers une riche sélection d'archives et d'objets, une plongée dans la complexité de la période de la Seconde Guerre mondiale.
Elle illustrera le parcours de femmes et d'hommes happés par l'histoire, depuis la mise en œuvre du projet nazi en Allemagne jusqu'à la Libération et ses lendemains.
citadelle de Besançon - Patrimoine mondial de l’UNESCO
Réouverture du musée prévue à l'été 2023
+33 (0]3 81 87 83 33
+33 (0)3 81 87 33 12
Actuellement fermé pour rénovation, le Musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon est l'un des plus importants de France.
Il conserve des collections extraordinaires, notamment un fonds d'art en déportation riche de plus de 600 petites peintures, statuettes et dessins réalisés clandestinement dans les prisons et camps de concentration du Reich.
C'est en 1971 que le premier Musée de la Résistance et de la Déportation ouvre ses portes à la Citadelle. Il est aujourd'hui engagé dans un grand projet de rénovation qui aboutira en 2023.
Le nouveau musée offrira de nouveaux espaces d'exposition temporaire et présentera également sa collection d'art en déportation, unique en Europe.
Son exposition permanente entièrement remodelé proposera, à travers une riche sélection d'archives et d'objets, une plongée dans la complexité de la période de la Seconde Guerre mondiale.
Elle illustrera le parcours de femmes et d'hommes happés par l'histoire, depuis la mise en œuvre du projet nazi en Allemagne jusqu'à la Libération et ses lendemains.
Citadelle de Besançon
Patrimoine mondial de l’UNESCO
Réouverture du musée prévue à l'été 2023
+33 (0]3 81 87 83 33
+33 (0)3 81 87 33 12
Musée de la Résistance
et de la Déportation de Besançon
Actuellement fermé pour rénovation, le Musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon est l'un des plus importants de France. Il conserve des collections extraordinaires, notamment un fonds d'art en déportation riche de plus de 600 petites peintures, statuettes et dessins réalisés clandestinement dans les prisons et camps de concentration du Reich.
C'est en 1971 que le premier Musée de la Résistance et de la Déportation ouvre ses portes à la Citadelle. Il est aujourd'hui engagé dans un grand projet de rénovation qui aboutira en 2023.
Le nouveau musée offrira de nouveaux espaces d'exposition temporaire et présentera également sa collection d'art en déportation, unique en Europe.
Son exposition permanente entièrement remodelé proposera, à travers une riche sélection d'archives et d'objets, une plongée dans la complexité de la période de la Seconde Guerre mondiale. Elle illustrera le parcours de femmes et d'hommes happés par l'histoire, depuis la mise en œuvre du projet nazi en Allemagne jusqu'à la Libération et ses lendemains.
Citadelle de Besançon
Patrimoine mondial de l’UNESCO
Réouverture du musée prévue à l'été 2023
+33 (0]3 81 87 83 33
+33 (0)3 81 87 33 12
Musée de la Résistance en Morvan
Inauguré le 26 juin 1983 par François Mitterrand, le musée de la Résistance en Morvan est l'œuvre d'historiens de l'Université de Bourgogne et d'anciens résistants. Il appartient depuis 2015 à l'association du musée de la Résistance nationale et fait partie du réseau des musées de la Résistance du Massif Central.
Situé au sein de la Maison du Parc naturel régional du Morvan, le musée permet de comprendre le rôle et l’importance de la Résistance dans la région, durant la Seconde Guerre mondiale, et notamment l'action des maquis.
Grâce à sa collection importante, le musée offre une proximité avec l'histoire. De nombreux objets, documents d'archives, matériels, photographies, armes... sont présentés à travers trois salles: Occupation, Résistance, Libération et mémoire. Un portrait de la « Galerie numérique » du Morvan, au cœur de la visite, plonge le visiteur dans l'univers de la vie dans les maquis.
Le parcours de mémoire de Chenôve
Le parcours de mémoire de Chenôve permet de comprendre pourquoi la ville a été décorée de la Croix de Guerre avec Étoile d'argent. Il rend non seulement l’hommage qui leur est dû aux combattants et aux résistants de la ville et d’ailleurs, aux nombreuses victimes du nazisme, à l’exemple du maire de la commune Marcel Naudot, mort en déportation, mais il rappelle aussi lourd tribut payé par sa population lors de la Seconde Guerre mondiale : 11 habitants déportés, 23 morts et 57 blessés suite aux bombardements aériens de l'été 44.
En 9 étapes, ce parcours balisé de 4,7 kms invite à la découverte de ce passé, à la rencontre avec des femmes et des hommes engagés pour la liberté, à leurs leçons de courage et d’abnégation. Pour vous guider, un livret explicatif est disponible, gratuitement, dans les différents accueils de la Ville (Hôtel de Ville, Cèdre, Maison des Sports, Maison du projet) et en téléchargement.
Départ et arrivée : parking du cimetière, rue du Général Giraud.
Pour toute information : Ville de Chenôve, Hôtel de Ville, Place Pierre Meunier 03 80 51 55 00
Le parcours de mémoire de Dijon
1940-1944 Résistance et répression dans Dijon occupé
Nombreux sont celles et ceux qui, engagés ou non dans l'action clandestine, ont exprimé leur refus de l'occupation allemande. Cette résistance a entraîné une répression brutale et sanglante de la part des nazis et de leur complice, le régime de Vichy. Dijon n’a pas échappé à cette règle impitoyable. Des femmes et des hommes ont donné leur vie pour un idéal : la liberté. Les rues dijonnaises sont ponctuées de multiples lieux portant la marque de personnalités ou d’évènements liés à la Résistance et à sa répression. La déambulation historique et mémorielle conçue et proposée par le comité de parrainage du CNSRD permet de faire resurgir le souvenir de ces femmes et de ces hommes qui ont payé de leur vie leur courage et leur abnégation.
Composé de 19 étapes réparties en 2 secteurs ("au centre-ville" et "hors du centre-ville"), de la place de la Libération à la place Saint-Bénigne, de la gare au stand de tir de Montmuzard, le parcours reconstitue une géographie dramatique faite de bâtiments administratifs (sièges de la Feldkommandantur, de la Wermacht, de la SIPO-SD, de la police de sûreté, etc...), de lieux d'actions résistantes, d'arrestations, de condamnations ou d'exécutions capitales, celles de femmes et d'hommes dont l'engagement et le martyre doivent être inscrits dans les mémoires : Maxime Guillot, les 7 cheminots résistants, les 15 patriotes de l'Auxois, Marcelle Pardé, et tant d'autres.
Toutes ces étapes sont décrites et commentées dans un livret explicatif qui est disponible, gratuitement, dans les différents accueils de la Ville (Hôtel de Ville, Bibliothèques, etc...) et en téléchargement sur le site de la Ville de Dijon.
La stèle numérique de Dijon
La Ville de Dijon a installé une stèle numérique à proximité du monument aux morts du Rond-Point Edmond-Michelet, à l'extrémité du cours Général De Gaulle. Réalisée en collaboration avec l'Union Départementale des Anciens Combattants et Victimes de Guerre (UDAC) par une start-up dijonnaise (Aji Digital), elle permet de consulter plus de 3200 fiches individuelles de victimes civiles et militaires ayant reçu la mention honorifique "Mort pour la France" au cours des deux guerres mondiales. Progressivement y seront ajoutés les victimes de conflits ultérieurs (Indochine, Algérie, opérations extérieures). Chaque fiche contient le nom, la date et le lieu de naissance, la date et le lieu du décès de la personne répertoriée.
Accessible en permanence 24 heures sur 24, Le dispositif fonctionne de manière très simple grâce à un écran tactile qui permet de rechercher nominativement les fiches individuelles mais aussi d'obtenir de multiples renseignements complémentaires :
- la définition de l'appellation "Mort pour la France"
- les dates-clés
- le contexte historique
- une carte des lieux de mémoire de Dijon
- une description de ces lieux
- une galerie de photographies
En accès libre, rond-point Edmond Michelet face au monument aux morts
Voir article de Dijon mag n° 366
Les pavés de mémoire de Dijon
Vendredi 24 mai 2024, dans le cadre des manifestations de la commémoration du 80 ème anniversaire de lla Libération, 11 pavés de mémoire ont été inaugurés dans les rues de Dijon : ces pavés dorés installés devant leurs domiciles respectifs commémorent la mémoire de 11 victimes juives de la rafle qui s'est déroulée dans la ville le 26 février 1942. Tous ont été déportés, aucun n'est revenu. Il s'agit de : Raphaël Amon (9, rue du Bourg), Pierre Baruch (28 rue Amiral Roussin), Maurice Bigio (1 place Barbe), Joseph Blankenberg (9 rue du Chaignot), Robert Blum (19 rue Berbisey), Jacob Cher (1 rue Garibaldi), Victor Friedrich (31 rue Jacques Cellerier), Alfred Hauser (9 rue Fournerat), Gustav Judenkirsz (31 rue Guillaume Tell), René Lévy (10 rue d’Arbaumont) et de Jacques Lichtenstein (96 rue de la Liberté).
Chaque pavé comporte le nom, les dates de naissance, de déportation et de décès des victimes.
Initiée, conçue et mise en oeuvre par Dimitri Vouzelle, docteur en histoire contemporaine et professeur au lycée Charles-de-Gaulle, avec ses élèves, cette réalisation, à la fois projet mémoriel et projet pédagogique, a été relayée par la Ville de Dijon, pour l’installation des pavés dans la ville.
Pour toute précision, voir le site officiel des pavés de mémoire "Stolpersteine"