Le département de la Côte-d’Or garde une multitude de traces des événements dramatiques qui ont marqué la période d’occupation allemande entre 1940 et 1944. A l’initiative de pouvoirs publics, de communes, d’associations, d’organismes divers (partis politiques, syndicats), voire de particuliers (mécènes, compagnons, proches, familles), leur souvenir a été sauvegardé en érigeant des monuments et des stèles, en apposant des plaques commémoratives à l’endroit même des faits. 

Toutes ces pierres de mémoire invitent à se recueillir devant la réalité crue et violente de la Résistance et de la Déportation. Elles rappellent des actions concrètes, des événements précis. Elles nomment et identifient des existences engagées, des vies fauchées. Elles les ancrent dans des paysages, des reliefs, des quartiers, des rues, des maisons. Elles ramènent à l’échelle des destins individuels de femmes et d’hommes, à leur vécu le plus concret. 

Chaque lieu concerné, théâtre de faits d’armes, de sabotages, d’arrestations, d’emprisonnements, de tortures, d’exécutions est empreint d'abnégation face au danger, de peur et de courage, de froid et de faim, de douleur et de larmes, de sueur et de sang. Chaque nom gravé invite à honorer un engagement, un sacrifice, un martyre. Il est crucial de ne pas laisser se dissoudre dans l’oubli le prix de la liberté et de la paix.

​

​